Sysadmin : 7 points que vous devez connaître sur ce métier

La mise en place et l’entretien de réseaux informatiques incombent souvent à l’administrateur des systèmes et réseaux. Vous découvrez le métier ou vous souhaitez confirmer le choix de votre plan de carrière ? Découvrez les 7 points qui nous semblent importants de connaître pour devenir un sysadmin accompli !

Qu’est-ce qu’un sysadmin ?

Un administrateur système et réseau, ou sysadmin, est l’architecte et le gardien de l’infrastructure informatique d’une entreprise. Plus qu’un simple technicien informatique, il est un acteur essentiel qui garantit la performance et la sécurité des systèmes d’information.

Le sysadmin est un responsable informatique de la configuration, de l’exploitation et de la maintenance informatique. Il s’assure de la continuité des services, résout les problèmes techniques et veille sur les serveurs, logiciels, réseaux et systèmes de sécurité.

Au-delà de la maintenance, le sysadmin participe activement à la transformation numérique de l’entreprise. Il optimise l’architecture informatique existante et met en œuvre de nouvelles technologies. C’est donc un professionnel polyvalent, à la fois technicien, conseiller et stratège, indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.

Dans une entreprise, il peut travailler dans une DSI (Direction du système d’information), mais il peut aussi proposer ses services dans une entreprise spécialisée dans des services informatiques externes : une SSII (Société de services en ingénierie informatique) ou une ESN (Entreprise de services du numérique).

Les qualités du bon administrateur système

Les administrateurs réseaux et systèmes compétents se distinguent par un ensemble de qualités professionnelles et personnelles :

• Capacité d’analyse. Pour répondre efficacement aux difficultés techniques et proposer des solutions aux problèmes, le sysadmin doit être doué d’une grande capacité d’analyse. Sans oublier une aptitude à la prise de décision rapide et éclairée.

• Sens du détail et organisation. Pour gérer les priorités et maintenir le bon fonctionnement du système informatique, le sens du détail et l’organisation sont très importants.

• Patience et pédagogie. Pour former convenablement les utilisateurs, le sysadmin doit faire preuve de patience et de pédagogie.

• Écoute et communication. Le sysadmin doit savoir se mettre à l’écoute et communiquer facilement pour créer une collaboration constructive avec l’ensemble des équipes.

• Curiosité intellectuelle. Un administrateur systèmes et réseaux doté d’une grande curiosité intellectuelle et d’une passion pour la technologie restera plus facilement à jour dans ce domaine en perpétuelle évolution.

Un administrateur système est donc un technicien support certes, mais aussi un communicant et un stratège et les soft skills occupent une place importante dans les qualités que le sysadmin doit posséder.

Les compétences techniques d’un sysadmin

Le sysadmin doit posséder un large éventail de compétences techniques et fonctionnelles pour assumer son rôle crucial dans le fonctionnement harmonieux du système d’information d’une entreprise :

• Systèmes d’exploitation : Il est fréquemment amené à travailler sur des environnements Microsoft Windows, Linux ou Unix. Une expertise dans le cloud computing, comme AWS ou Azure, est également recherchée.
• Réseaux informatiques : Il doit maîtriser la configuration des routeurs, des commutateurs, des pare-feu (firewall), et la gestion des protocoles réseau.
• Sécurité informatique : Il doit comprendre comment protéger les systèmes informatiques contre les menaces, connaître les meilleures pratiques de sécurité et être capable de réagir rapidement en cas d’incidents de sécurité.
• Administrateurs de bases de données : Une compréhension solide des bases de données est essentielle, car le sysadmin doit veiller à leur bonne performance, leur disponibilité et leur sécurité. 
• Scripting : L’automatisation des tâches répétitives est une compétence clé pour gagner en efficacité.
• Gestion de projets : Un sysadmin doit être capable de superviser des déploiements complexes pour garantir un fonctionnement sans heurt des systèmes.

Chacun de ces domaines est crucial pour les administrateurs des réseaux et systèmes afin de maintenir la stabilité, la sécurité et l’efficacité des infrastructures informatiques.

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Les missions du sysadmin

Polyvalent, le sysadmin est le garant du bon fonctionnement numérique de l’entreprise. Ses missions sont variées :

• Maintenance des systèmes : Il s’assure que le réseau et les systèmes d’exploitation sont toujours en ordre de marche, réalise les mises à jour et gère la résolution des problèmes techniques.

• Gestion de la sécurité : Il met en place et supervise la politique de sécurité, installe les pare-feu, surveille les activités suspectes et effectue des tests d’intrusion pour vérifier l’intégrité du système.
• Gestion des incidents : Il anticipe les problèmes techniques, répond rapidement lorsqu’ils surviennent, minimise les temps d’arrêt et coordonne la reprise après sinistre.
• Support technique : Il fournit un support informatique de premier niveau aux utilisateurs, les aide à résoudre leurs problèmes et les forme aux bonnes pratiques informatiques.

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Méthodes et outils de travail d’un sysadmin

Dans les coulisses de la technologie d’une entreprise, c’est souvent le sysadmin qui mène la danse. Pour orchestrer tout cela, il s’appuie sur une série d’outils informatiques et de méthodes dont :

Outils de travail du sysadmin

• Langage de programmation. Pour les scripts automatisés, les sysadmins utilisent des langages tels que Python, Bash et PowerShell. Ils permettent d’automatiser des tâches telles que le déploiement de logiciels et l’administration des systèmes.
• Outils de gestion de systèmes. Les plateformes spécialisées, comme Microsoft System Center, VMware vSphere ou Linux KVM sont essentielles pour administrer les systèmes d’exploitation, les serveurs et les réseaux.
• Logiciels de surveillance. Nagios, Zabbix et d’autres peuvent être utilisés pour maintenir la santé du réseau d’entreprise en détectant et résolvant les problèmes avant qu’ils n’affectent les utilisateurs.

• Docker. Lancée en 2011, Docker est la plateforme de conteneurisation la plus utilisée. Elle a révolutionné les méthodes de travail, y compris pour les sysadmins. Cet outil facilite le déploiement rapide d’applications web, mobile ou de bureau en modifiant la façon dont elles sont hébergées. Les containers légers et polyvalents remplacent les machines virtuelles (VMs), mais la sécurité est très importante, car leur nature en lecture seule impacte la gestion des données.

• OpenStack. Cette plateforme open source du cloud computing permet de créer et gérer des infrastructures de cloud privé ou public en fournissant des services IaaS (Infrastructure-as-a-Service).

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Méthodes de travail du sysadmin

Les sysadmins ont adopté depuis longtemps les méthodes agiles (Scrum, Kanban…), et la philosophie de travail DevOps n’y échappe pas. La méthode DevOps permet :

• une collaboration plus étroite entre les équipes de développement d’exploitation ;
• une livraison continue des services ;
• une résolution plus rapide des problèmes, etc.

Dans sa boîte à outils pratiques, le sysadmin y ajoute sa soif de connaissances. Il est en effet important de mettre en œuvre une veille technologique pour rester à jour des dernières tendances et technologies.

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Les formations pour devenir sysadmin

Pour devenir administrateur système réseau, on peut citer deux profils particuliers : ceux ayant suivi une formation bac +2 ou licence pro, et les titulaires d’un diplôme de niveau bac +4 ou +5.

Un BTS ou une licence pour devenir sysadmin

Les BTS, comme le BTS Services informatiques aux organisations (SIO) option Solutions d’infrastructure, systèmes et réseaux, et les licences, comme la licence professionnelle Réseaux et télécommunications spécialité administrateur système et réseaux, sont des exemples typiques de formations menant au poste d’administrateur réseau.

Un master pour devenir sysadmin ?

Il est aussi possible de pousser le cursus un peu plus loin et obtenir un master. Par exemple, un master informatique spécialité systèmes et réseaux ou un master professionnel administration et sécurité des réseaux. Il existe aussi la voie des écoles d’ingénieurs (ENI, SupInfo…), accessibles après une prépa scientifique ou un diplôme bac +2 ou +3, qui délivrent des diplômes reconnus.

Pensez également à la voie de l’alternance et des cours distants à suivre en soirée. L’alternance vous permet d’engranger une première expérience significative en entreprise, le second vous donne une chance de réussir votre reconversion professionnelle.

Sysadmin, un métier qui évolue

Avec l’infogérance et le cloud computing, le marché du numérique est de plus en plus exigeant. De nouvelles méthodes de travail, telles que DevOps, se popularisent pour un travail toujours plus collaboratif. L’automatisation des tâches (infrastructures automatisées) est quant à elle devenue un outil essentiel au développement des projets. Le métier de sysadmin suit donc les évolutions technologiques etméthodologiques. Les administrateurs systèmes et réseaux doivent se rapprocher des autres équipes tout en partageant des outils comme Docker et Ansible. L’utilisation de conteneurs et de niveaux d’abstraction plus élevés complexifie leur environnement technique. La scalabilité et la sécurité informatique (cybersécurité) sont devenues des maîtres-mots. C’est pourquoi les sysadmins font face à différents défis nouveaux.

Cela rend le métier de sysadmin plus intéressant encore !

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